Qu’est-ce que serait une bière sans bulle ? Les bulles font parties intégrante de l’expérience de la bière. Mais d’où viennent-elles et qu’elle rôle jouent-elles ?
Quelle réaction chimique provoque ces bulles ?
Le dioxyde de carbone, responsable de l’effervescence
On a tous regardé notre bière en se demandant : mais d’où viennent ces bulles ? Si vous regardez attentivement, vous remarquerez que ces bulles n’apparaissent pas au hasard. Au lieu de cela, ils commencent toujours leur vie à des endroits précis – habituellement au fond ou sur les côtés de votre récipient à boire, que ce soit une bouteille, une canette ou une pinte de verre.
La présence de bulles dans les bières est due à la carbonatation, c’est elle qui va donner à la bière son aspect rafraîchissant distinctif et contribue à sa sensation en bouche.
La carbonatation (ou l’effervescence) est le résultat d’une certaine quantité de de gaz (dioxyde de carbone) dissout dans une bière. Le dioxyde de carbone est donc le gaz responsable des bulles présentent dans nos bières.
Le rôle de la pression
Lorsqu’on ouvre une bouteille de bière, la pression chute soudainement encourage le dioxyde de carbone dissous à s’échapper de la bière. La plupart s’échappent dans des bulles qui se forment sur les côtés et au fond d’un verre, où des fissures microscopiques servent de points de départ et permet l’accumulation du dioxyde de carbone.
Lorsqu’il y a assez de dioxyde de carbone dans ces repères (fissures microscopiques) une bulle va alors se détacher du verre et va se lancer vers la surface de la bière.
Les bulles présentent dans les Guinness descendent-elles vraiment ?
A la différence des fameuses bières blondes Belges, les bulles de la Guinness descendent… Et terminent toujours à la surface malgré tout.
Versez à peu près n’importe quelle autre pinte de bière, et les bulles vont obéir aux lois normales de la physique. Remplient de gaz flottant, les bulles remontent à la surface et forment une tête mousseuse.
Serait-ce donc une illusion d’optique ? Le gaz dans les bulles va jouer un rôle important. Dans les bières blondes, le gaz présent est du dioxyde de carbone et va alors se dissoudre beaucoup plus facilement dans le liquide. Cependant, le gaz contenu dans les bulles Guinness est de l’azote – ce gaz se dissous moins facilement et est donc moins enclin à grossir.
La solution réside dans la façon donc la bière coule dans le verre. La bière coule vers le bas près des parois du verre, entraînant avec elle les minuscules bulles, puis vers le haut à l’intérieur. Ce motif circulatoire aboutit finalement à une mousse blanche et crémeuse qui repose sur le dessus de l’infusion noire.
Ce n’est donc pas une illusion d’optique, les bulles de la bière Guinness vont effectivement dans une autre direction que les bières blondes !