Très différent du marché immobilier français, le marché immobilier américain nécessite quelques connaissances de base avant de se lancer. En effet, il est indispensable d’en connaître le fonctionnement avant d’acheter un bien aux États-Unis.
Quelles sont les différences du marché immobilier américain avec la France ?
Un agent propre à chacun
Contrairement à la France, aux États-Unis l’acheteur et le vendeur disposent d’un agent qu’il leur est propre. Ainsi, en tant qu’acheteur vous engagerez un agent immobilier qui se chargera de trouver pour vous le logement de vos rêves alors que le vendeur en aura un autre qui assurera la promotion du bien à vendre. Si vous souhaitez vous lancer, il existe sur place des agences francophones comme Orlando Immobilier.
Lorsque la vente est conclue, les honoraires liés à celle-ci sont en principe payés par le vendeur lui-même. Cette commission s’élève en moyenne à 5% et est partagée entre les deux agents.
La rapidité d’achat
En moyenne, un achat réalisé en France prend 3 mois. En effet, cela s’explique par les délais de rétractation après la signature du compromis de vente, l’obtention d’un prêt immobilier et l’attente pour un rendez-vous chez un notaire pour la signature définitive de la vente après un transfert des fonds. Aux États-Unis, un mois suffit pour acquérir un bien.
Le contrat de vente
Contrairement à la loi française, aux États-Unis il n’est pas nécessaire de passer devant un notaire pour statuer de la vente d’un bien. En effet, c’est l’agent lui-même, celui du vendeur ou de l’acheteur, qui se changera de rédiger le contrat. Si vous n’êtes pas très à l’aise avec cette procédure, vous pouvez vous faire conseiller par un avocat spécialisé qui se chargera pour vous d’étudier le contrat avant la signature de celui-ci.
Le délai de rétractation
En France, après la signature officielle de la vente, vous disposez d’un délai de rétraction d’une semaine seulement. Aux États-Unis, ce délai de rétraction n’est applicable qu’après la signature de la promesse d’achat. Il est de 17 jours pour l’acheteur alors que le vendeur n’en dispose pas. Il est donc important de bien réfléchir avant d’accepter une offre. De plus, les agents immobiliers ne sont pas en capacité de gérer ce type de conflit, d’où l’importance d’être sûr de vous avant de vous engager.
Un accès immédiat à la maison
Après la signature du compromis, le potentiel futur acquéreur est en droit de procéder à l’inspection de votre maison. Réalisée par une entreprise, un cabinet d’expertise ou l’acheteur lui-même, le vendeur devra donc lui laisser un accès libre au bien afin que le potentiel acquéreur puisse réaliser dans le délai des 17 jours un état des lieux technique du logement qui aboutira à la confirmation de l’achat ou une rétractation. Pour éviter ce type d’inspection, de nombreux vendeurs procèdent à celle-ci avant la mise en vente de la maison.
Le montant du prêt
En France, le montant du prêt accordé est estimé en fonction des revenus de l’acheteur, la limite dépend donc de la situation financière du foyer acquéreur. Aux États-Unis, en plus de cette limite, la banque effectue une estimation du bien et applique donc un plafond. Ainsi, vous ne pourrez acheter un bien à prix largement supérieur au prix du marché. Il est donc important de vous assurer que le coût d’acquisition soit en adéquation avec le marché de l’immobilier, avec bien entendu une marge.