L’audit légal est souvent considéré comme une contrainte par les entrepreneurs. Pourtant, ce procédé présente aussi de nombreux avantages. Grâce à ces vérifications, on s’assure de la sincérité des comptes. Par ailleurs, on réussit à identifier des problèmes qui passaient inaperçus. Les dirigeants peuvent alors optimiser les performances de l’entreprise.
L’audit légal : une obligation pour certaines sociétés
Les SAS, les SA ainsi que quelques SARL doivent subir un audit légal annuel. Cette formalité consiste à vérifier la véracité des informations financières de l’entreprise. Elle permet de rassurer les tiers de la fiabilité des états financiers. Le rapport fourni par le commissaire aux comptes sera utile aux associés. En consultant ce document, ces derniers sauront exactement le montant de leurs dividendes ainsi que le bénéfice généré par l’établissement à la clôture de l’exercice.
Ce procédé précède généralement l’envoi des déclarations d’impôts. Les autorités fiscales ne douteront pas des sommes déclarées par la compagnie. Les pièces fournies doivent toutefois être certifiées par un auditeur externe.
L’audit légal est du ressort d’une personne extérieure à l’entreprise. Cela évite les éventuels conflits d’intérêts. Si des malversations ou encore des irrégularités sont détectées, l’auditeur peut alors dénoncer les responsables et fournir des preuves. Ainsi, il participe à l’assainissement des différents services.
Trouver un commissaire aux comptes qualifié est aujourd’hui bien plus facile. Effectivement, les entrepreneurs peuvent contacter de nombreux cabinets d’expertise comptable pour leur confier une mission d’audit légal. Ces structures sont d’ailleurs présentes sur internet. Les intéressés sont encouragés à visiter le site web de ces établissements.
La différence entre l’audit légal et l’audit contractuel
Contrairement à l’audit contractuel, l’audit légal doit être réalisé chaque année avant la date de clôture de l’exercice comptable. La loi oblige l’entreprise à nommer un commissaire aux comptes pour une durée de 6 ans. Durant son mandat, l’auditeur va se familiariser avec les pratiques de la compagnie en matière de tenue de comptabilité. Bien entendu, il ne sera pas continuellement présent dans les locaux de l’établissement. Il intervient uniquement lorsque les vérifications doivent être effectuées. Généralement, cela prend une quinzaine de jours.
L’audit contractuel précède des évènements particuliers comme la fusion ou l’acquisition d’une succursale. Ce procédé vise surtout à faire preuve de transparence avant une transformation de grande ampleur. Aujourd’hui, des experts comptables qualifiés se mettent à la disposition des sociétés pour ce genre de missions. Ils disposent de toutes les accréditations nécessaires pour mener à bien ce type de projets.