Avec l’essor du tourisme au fil des décennies, certains sites touristiques sont couramment saturés, en été comme en hiver. Une foule omniprésente peut parfois gâcher la beauté d’un site historique tel que le Mont Saint-Michel. Face à ce phénomène néfaste, tant sur le plan environnemental qu’expérientiel, il convient donc de repenser nos modes de voyage et privilégier une approche plus respectueuse de l’environnement et des cultures locales. Assurément, faire un choix plus éthique lors de notre prochain séjour servira non seulement la cause écologique, mais permettra également de bénéficier d’une immersion authentique loin des sentiers battus.
Réduire l’impact touristique : mieux choisir son moment et sa destination
Un facteur clé pour éviter le tourisme de masse est sans doute le choix du moment du séjour ainsi que de la destination. Il est préférable d’éviter les destinations très prisées aux heures de pointe. À titre d’exemple, la côte française, aussi bien méditerranéenne qu’atlantique, bat son plein en été. Si jamais vous avez l’intention de passer vos vacances dans le sud de la France , sachez que l’on peut y découvrir des petits coins reposants en Provence par exemple, moins touristiques mais offrant tout autant de charme.
Mais il serait dès lors plus judicieux de considérer des régions moins bondées mais tout aussi charmantes comme l’Auvergne ou encore Haute-Savoie. D’autre part, l’Islande, pays fortement sollicité pendant l’été, propose de découvrir la beauté de ses aurores boréales entre octobre et mars. Autant d’alternatives possibles pour apprécier la richesse de la France loin de la foule estivale.
L’importance de l’information face au tourisme de masse
L’essor du tourisme de masse pose de nouveaux défis en matière de gestion des flux touristiques et de préservation des destinations prisées. Dans ce contexte, l’information joue un rôle en permettant aux voyageurs de prendre des décisions éclairées et de mieux planifier leurs séjours. Grâce à la digitalisation et à la prolifération des applications mobiles, les touristes ont désormais accès à une mine d’informations en temps réel sur l’affluence dans les sites touristiques. Ces applications fournissent des données actualisées sur l’achalandage dans les attractions touristiques, les restaurants, les musées, et même les rues animées des villes. En utilisant ces outils de manière judicieuse, les voyageurs peuvent éviter les foules et les heures de pointe, ce qui leur permet de profiter pleinement de leur expérience de voyage dans le calme et la sérénité.
S’orienter vers de nouvelles destinations
Pour ceux qui ne se limitent pas aux frontières françaises, les possibilités sont nombreuses. Un intérêt croissant est constaté pour l’Europe de l’est. Tartu, la ville située au sud de l’Estonie par exemple, se distingue en tant que Capitale Européenne de la Culture 2024. Les huit pays des Balkans occidentaux incluant l’Albanie, la Croatie, le Kosovo, le Monténégro et la Macédoine du Nord représentent aussi une option intéressante.
Pour ceux à la recherche de dépaysement, ils peuvent se tourner vers des pays comme le Chili, le Panama, le Maroc et l’Angola qui sont moins prisés par les touristes mais tout aussi enrichissants comme l’Australie et son archipel d’Abrolhos. Distance ou proximité, variété des cultures, charme des paysages et authenticité de vécu, voilà ce qu’un touriste peut s’attendre à trouver loin du tourisme de masse.