Pour réaliser la fameuse aventure d’un tour du monde à bord d’un voilier, en solitaire, en famille ou encore entre amis amoureux de la navigation, une bonne préparation est de mise. Elle devra même être une formation complèteau vu de la difficulté du parcours. Les marins expérimentés arrivent à réaliser un tour du monde en voilier en 50 jours en moyenne. En étant amateur, même avec une certaine expérience en navigation, le mieux est de s’étaler sur des années, idéalement sur trois ans afin de se parer de toute éventualité naturelle. Découvrez en quelques lignes tous les préparatifs ainsi que le chemin à suivre pour réussir ce défi de rêve.
Sur quel voilier faire un tour du monde ?
Le choix du voilier sera la première étape de la préparation pour un tour du monde. Ceci concerne la majorité du budget à prévoir pour ce voyage. Il sera ainsi question de choisir un modèle en particulier. Du point de vue de la taille, il est logiquement nécessaire d’opter pour un voilier plus spacieux pour une navigation de plaisance autour du monde. Si l’objectif est vraiment de relever le défi en solitaire ou en équipe, le mieux est d’adopter un bâtiment moins confortable, mais qui soit plus performant.
Faire confiance à des professionnels
Difficile cependant du point de vue technique de choisir son voilier pour un tour du monde. Le mieux est de solliciter des professionnels dans le secteur, idéalement un constructeur expérimenté. Il suffit de lui présenter le programme d’expédition complet pour que celui-ci conçoive un voilier parfaitement adapté à toutes les circonstances de navigation. Cette offre sur mesure permet d’accorder parfaitement le gabarit du bateau avec les besoins et les attentes. Cependant, cette option est couteuse. Des fins connaisseurs d’une telle aventure conseillent ainsi le calque d’expérience vécue par d’autres marins amateurs et ainsi adopter le même voilier et son concepteur de voiles.
Choisir un bateau à la hauteur des compétences du capitaine et de l’équipage
L’aspect technique s’intéresse aussi aux compétences de l’ensemble de l’équipage. En effet, le capitaine et son équipe devront être capables de mener le bâtiment à bon port. De nombreux paramètres sont à considérer en ce sens. Bien que le voilier soit quelquefois autonome, il est nécessaire d’intervenir techniquement sur les différents mécanismes, notamment au niveau du pont concernant les voiles.Ce qui est sûr, un tour du monde se fait à bord d’un bateau en aluminium. Par ailleurs, la fiabilité du bateau est aussi très importante. Acheter à l’occasion implique ainsi des compétences techniques en cas de panne.
Se former personnellement pour un tour du monde
Pour espérer boucler un tour du monde à bord d’un voilier, la condition physique de tous les participants devra être bonne, voire très bonne. Le capitaine surtout devra être à même d’affronter pluie et coup de soleil en pleine mer. Une formation en assistance médicale est aussi essentielle pour se parer des éventualités. Pour le reste, les connaissances à avoir sont d’ordre technique, à la manipulation et à la réparation du bateau.
La formation technique
La formation technique sera la plus importante. Elle permet au capitaine d’avoir une certaine autonomie à bord du bateau. Il faut surtout avoir toutes compétences pour régler correctement la voile. Cette formation est la plus dure et la plus longue. Elle avance de longues théories avant des pratiques réelles sur le terrain. Ces dernières sont obligatoires, même avec un court stage technique en littoral. Par ailleurs, elles doivent se faire au moins une fois sur le bateau avec lequel le tour du monde sera effectué. En complément de cette formation en navigation, il est aussi essentiel d’avoir des notions en météorologie et en carte.
La formation en dépannage
Les incidents ne risquent pas de se produire en pleine navigation, rappelons que ce voyage durera des années. Le réel blocage sera lorsqu’ils séviront en pleine navigation. Il est requis par conséquent des compétences en dépannage de bateau à voile. Les domaines à maitriser sont entre autres la mécanique puisqu’il y aura toujours un moteur en appui, l’électricité ainsi que des bases solides en composants de bateau en cas de défaillances techniques. En résumé, il faut connaitre absolument toutes les parties du bateau.
Un tour du monde à la voile, quel itinéraire choisir ?
Avant de tracer n’importe quel itinéraire, il faut s’accorder sur le calendrier de passage au niveau de chaque point d’escale afin de gérer les saisons cycloniques des différentes zones. Une fois le grand départ décidé, il est maintenant d’augure de définir les différents caps. En partance de la France, il n’y a pas d’autres choix que de rejoindre la Guyane et traverser le canal de Panama. Le parcours se poursuivra par la suite dans le Pacifique Sud. Au retour, après avoir fait la traversée de l’océan Indien, le mieux est de choisir l’itinéraire de retour par le cap de Bonne-Espérance.