Vous attendez un enfant, mais vous souhaitez continuer à travailler après sa naissance. Vous devez alors, le plus tôt possible, chercher une méthode pour le faire garder. En France, il existe différentes solutions, chacune ayant des avantages et des inconvénients.
La baby-sitter
L’avantage
de faire appel à une baby-sitter reste la flexibilité des horaires.
Vous pouvez également faire garder votre enfant directement à
domicile pour ne pas le perturber.
Pour ce qui est du
coût, vous pouvez rémunérer votre nounou au SMIC et obtenir une
aide de la Caisse d’Allocations Familiales. Si vous travaillez 35
heures par semaine, la facture peut très rapidement grimper. Pour la
faire diminuer, vous pouvez demander à inscrire votre enfant dans
une garde partagée, qui lui apprendra en plus la sociabilité. La
baby-sitter se retrouve alors avec plusieurs enfants à garder en
même temps et vous pouvez facilement diviser la note par 3 ou 4
selon le nombre d’enfants. Des
sociétés spécialisées dans la garde d’enfant peuvent vous
aider à faire le bon choix.
Cependant, les nounous n’ont
besoin d’aucune qualification pour exercer et il n’y aucun
contrôle de leur travail. Il faut donc en choisir une en qui vous
pouvez avoir une totale confiance.
L’assistante maternelle agréée
Contrairement à une nounou, l’assistante maternelle agréée a dû suivre des formations, afin d’obtenir un agrément, et son travail est surveillé. Dans certains cas, elle peut même être titulaire d’un diplôme lui donnant le statut de professionnelle de la petite enfance. En faisant appel à une assistante maternelle, vous pouvez être certain que votre enfant est entre de bonnes mains.
Évidemment, l’assistante maternelle agréée a une limite d’enfants à ne pas dépasser pour garantir leur sécurité et que la professionnelle soit à l’écoute de chacun. Elle peut exercer chez elle ou dans une structure spécialisée. L’assistante maternelle peut se rendre flexible, même la nuit si vous lui en faites la demande.
Vous êtes lié avec elle par un contrat de travail qui lui assure une rémunération intéressante. Vous pouvez obtenir une aide de la Caisse d’Allocations Familiales pour financer ce mode de garde.
La jeune fille au pair
Dans
ce cas, vous accueillez une personne étrangère chez vous. Celle-ci
vient pour découvrir la culture. Vous la logez, vous la nourrissez
et en échange, elle s’occupe de garder vos enfants et de faire un
minimum de tâches ménagères chez vous. Attention cependant, ce
statut est très encadré par la loi. Vous ne pouvez pas exiger de
votre jeune fille au pair plus de 30 heures de travail par semaine !
Vous devez également lui verser un peu d’argent de poche afin
qu’elle puisse sortir en extérieur.
Cependant, comme il
s’agit d’une étrangère, elle peut ne pas savoir parler français
correctement. Mais cela peut représenter un réel avantage pour
votre enfant si vous souhaitez qu’il grandisse dans la diversité
culturelle et qu’il apprenne une autre langue dès sa plus tendre
enfance.
Il faut également prendre en compte le fait qu’il ne s’agisse
pas d’une professionnelle de la petite enfance, c’est juste une
jeune fille qui n’a pas forcément une grande expérience avec les
enfants.
La crèche
Nous
n’allons pas vous le cacher, l’inscription peut être un vrai
parcours du combat et votre enfant tombera souvent malade puisqu’il
se trouvera en collectivité. Sachez que votre enfant n’y sera pas
accepté s’il est malade. Vous ne pouvez pas non plus faire garder
votre enfant aux heures que vous souhaitez. Cependant, vous allez
pouvoir le confier à de véritables professionnels de la petite
enfance.
La crèche a un coût même si elle est souvent
décrite comme économique. Le prix est calculé selon vos revenus et
le nombre d’enfants à charge. Toutefois, vous pouvez profiter
d’une aide de la Caisse d’Allocations Familiales.